Cette année, nous souhaitons présenter les membres du TTE au grand public. Qu’ils soient en bord de piste, à l’administration, ou à courir partout pour régler les problèmes sur les épreuves, ils font partie du Trophée Tourisme Endurance. Aujourd’hui, focus sur Jean-Jacques Hengel.

Pour ceux qui ne vous connaissent pas, pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Jean-Jacques Hengel et j’ai 63 ans. Je suis co-organisateur de l’organisation Trophée Tourisme Endurance et je réside dans la ville du Mans.

Quel rôle avez-vous au sein du TTE et depuis combien de temps ?

Je suis le co-organisateur avec Fabrice Reicher et Yannick Dondel. Pour faire simple, je m’occupe de toute l’organisation avec les circuits. Il faut consacrer beaucoup de temps à l’élaboration d’un calendrier de 9 meetings (6 cette année malheureusement) et c’est mon rôle de gérer cette partie. Je travaille en collaboration avec Sylvie Poupard et Sandy Dondel au quotidien dans nos bureaux proches du Mans.

Comment êtes-vous arrivés dans le sport automobile et plus particulièrement au TTE ?

Le sport automobile pour moi, cela a commencé dès l’âge de 11 ans il me semble. Mes parents m’avaient emmené au Circuit des 24 Heures du Mans et je suis tombé amoureux de la course. La passion était née. Petit à petit, je me suis intéressé de plus en plus à la discipline. Dès que j’ai pu, j’assistais à des événements en tant que spectateur. 

Par la suite, j’ai pu participer en donnant des coups de main à des écuries, puis je me suis lancé dans l’école de pilotage du Bugatti. Plusieurs occasions se sont présentées par la suite et j’ai pu rouler Coupe Alpine R5 puis en Formule Ford. Plusieurs années après, je suis passé à l’endurance.

J’ai également beaucoup travaillé dans des écuries de course sur des programmes européens et notamment les 24 Heures du Mans avec différentes équipes. C’était important pour moi de rester dans le milieu.

Concernant le TTE, j’ai eu l’opportunité de rencontrer Fabrice (Reicher) et nous avons créé le TTE, car il n’existait pas de compétitions dans lesquelles nous pouvions engager notre voiture en France. Yannick (Dondel) nous a rejoint quelques années après.

Quel est l’atout principal du TTE selon vous ?

Il y a plusieurs choses. Personnellement, je dirais que l’atout principal est d’avoir plusieurs disciplines dans lesquelles de nombreux pilotes différents peuvent venir s’exprimer en piste. Que cela soit en endurance, en sprint, en monoplaces, berlines ou autres. Le TTE offre un panel complet de compétitions en fonction des envies et des moyens et c’est une grande qualité.

Y a-t-il un mot qui ressort pour vous qui décrit le TTE et son ambiance ?

Du point de vue général, deux mots me viennent en tête : convivialité et sérieux. Je pense que le mot-clé serait sérieux, mais il veut dire beaucoup de choses. 

Nous essayons de faire les choses le plus sérieusement et le plus professionnellement possible sur nos épreuves de façon à ce que chacun passe un excellent moment, en piste comme dans le paddock.

Avez-vous une anecdote à raconter à propos de vos années au TTE ?

Il y en a beaucoup ! Un jour, je me souviens que nous avions mis sans faire exprès un tarif pour les essais qualificatifs, quelque chose de fou. Nous avions envoyé le document à tous les concurrents et presque personne n’avait remarqué ! 

Normalement, l’engagement coûte un certain prix et comprend qualifications et course. Là, nous avions le prix de l’engagement et un autre prix pour uniquement les qualifications. Sur la quantité de personnes qui ont reçu le document, seulement une ou deux avaient remarqué l’erreur (rires).

Une autre chose pour moi, c’est la fierté d’avoir des grilles toujours plus importantes avec une diversité de pilotes incroyables. Toutes les personnes sur nos épreuves n’ont qu’un seul rôle, celui de pilote. Nous sommes tous rassemblés, unis par la même passion. Un avocat, un médecin, un moniteur d’auto-école, ou le garagiste du coin, nous sommes tous unis. Personne ne fait la différence une fois sur place et je trouve ça génial. Cela nous donne une très bonne ambiance !

Merci, un dernier petit mot pour nos lecteurs, pilotes, équipes ou membres du TTE ?

Je dirais simplement merci. Merci aux concurrents de nous avoir fait confiance au départ. Personne ne nous connaissait au début de l’aventure et plusieurs équipes nous ont rejoints dès la première saison. Sans savoir du tout comment cela allait se dérouler (rires). Puis, ils sont revenus, en ont parlé autour d’eux et nous voilà 10 ans après avec un des plus beaux championnats d’endurance en France.

Pour l’équipe, c’est également un grand merci. Sans toutes les personnes qui nous ont accompagnés depuis le départ, le TTE ne serait pas où il est aujourd’hui et c’est quelque chose que nous devons souligner !