À l’occasion de la course de TTE Pirelli Series à venir sur le circuit de Spa-Francorchamps, nous nous penchons aujourd’hui sur ce circuit de caractère que beaucoup qualifient de plus beau du monde. Les mots “Raidillon” et “Eau Rouge” suffisent à faire se dresser les poils de nombreux pilotes, alors qu’ils s’imaginent s’élancer dans l’un des virages les plus mythiques – si ce n’est LE plus mythique – de tout le sport automobile. Le circuit belge s’est fait une place indéniable sur la scène mondiale, pour son tracé, pour son histoire, pour son cadre naturel grandiose, mais aussi pour sa météo typique qui ne manque jamais d’ajouter une touche imprévisible à chaque week-end de course.
7 kilomètres d’émotion pure
Niché au cœur des Ardennes belges, le circuit de Spa doit sa renommée à ses 7 km d’asphalte exigeants, rapides et vallonnés. Ses virages techniques exigent une grande maîtrise de pilotage et une dose de courage non négligeable pour aller jouer avec les limites de la piste et du chronomètre. Les variations d’altitude radicales valant au circuit son surnom de toboggan rendent chaque tour plus spectaculaire et intraitable que le précédent. Les courbes à haute vitesse du Raidillon, de Pouhon ou de Blanchimont testeront la confiance des pilotes, tandis que le virage des Combes, l’épingle de La Source ou encore la chicane de l’Arrêt de Bus demanderont une technique de freinage impeccable pour prendre le dessus sur ses adversaires. Le plaisir d’enchaîner les 20 virages présentant chacun leur propre défi n’est que décuplé par le paysage majestueux qui défile à toute vitesse.
Un siècle d’histoire et de passion
Théâtre du Grand Prix de Belgique de Formule 1, le circuit de Spa-Francorchamps a accueilli bon nombre d’autres compétitions de haut vol depuis son inauguration en 1921 : Championnat du Monde d’Endurance, 24H de Spa,… À sa création, Spa est un circuit routier de plus de 15 km, reliant les villes de Francorchamps, Malmedy et Stavelot. Le Raidillon ne voit le jour qu’en 1939 : courbe rapide avec une pente impressionnante de 17%, il fera quasiment à lui seul la réputation du circuit. Ce dernier a toujours eu pour vocation d’être particulièrement rapide, en témoigne le record d’Henri Pescarolo en 1973 sur l’ancien tracé, avec une moyenne de 262 km/h – un record mondial tous circuits confondus. En 1979, le tracé actuel est finalement inauguré. Juan-Manuel Fangio, Jim Clark, Alain Prost, Ayrton Senna, Michael Schumacher, Tom Kristensen, Jacky Ickx, Sebastian Vettel, Lewis Hamilton,… Tous se sont imposés à Spa, et tous le citent comme un archétype de circuit alliant à la perfection challenge et plaisir.
“C’est un tracé qui propose tout ce qu’un pilote peut désirer.”
Jenson Button
L’équipe du TTE est impatiente de faire son retour à Spa cette année. Si vous souhaitez nous rejoindre, les demandes d’engagement sont encore possibles : infos et formulaire.