Ça y est ! La saison 2021 du Trophée Tourisme Endurance est terminée. Après 12 épreuves entre mai et novembre, les concurrents, équipes et membres du TTE ont pu profiter d’une année (très) chargée. Les TTE Pirelli Series, Free Racing Berline/GT, Free Proto, Formule Renault Cup, Free Endurance, Trophée 1300 Mitjet, Trophée Endurance Proto et Trophée Wolf Thunder se sont déroulés dans de très bonnes conditions et les plateaux de cette fin d’année sont plus qu’encourageants pour la saison 2022 !
Il est maintenant temps de revenir en détail sur chaque catégorie et de célébrer les vainqueurs !
TTE Pirelli Series : retour aux sources de l’Endurance
T1 : un quasi sans faute du Team Plantier
Le Team Plantier et l’équipage de la Mitjet #55 auront eu un parcours presque parfait en 2021. Avec une seule mauvaise note à Magny-Cours, l’équipe a réussi six très bons résultats sur sept épreuves. Avec une victoire à Dijon et à Nogaro, la #55 remporte la catégorie du T1 devant la 206 #503 du Bailly Sport. La petite lionne a, elle aussi, fait une très belle saison et aurait pu jouer la première place sans son absence au Castellet. La Clio III #42 du Malti Compétition termine troisième avec seulement deux épreuves au compteur. Avec une victoire et une deuxième place sur les deux épreuves de six heures, l’équipage de la Clio s’est assuré de récolter un pactole conséquent de points. Mentions spéciales pour les équipes Mitjet, Sunset Racing, TM Evolution et DN’S entre autres qui nous ont offert de superbes batailles.
T2 : une belle saison du Chamaraud Team
Sur une très belle lancée en début de saison, le Chamaraud Team a conclu l’année 2021 en remportant le T2. Aucune victoire pour l’équipe de la BMW 130i Coupé, mais des podiums à chaque participation lui assurent la victoire au cumul. On retrouve à la deuxième place une autre BMW, celle de BMR. Deux courses et deux victoires pour la BMW M240i de l’écurie alsacienne. Troisième ex aequo, le Malti Compétition rafle deux trophées en ayant remporté l’épreuve d’Albi avec une Clio V (toujours la #42). Le Pôle Auto Gaussen, ayant remporté celle de Lédenon sur la Peugeot RCZ #930, termine sa saison avec le même nombre de points que la #42 du Malti.
T3 : le Milan Compétition toujours au top
Chaque saison, on entend le nom de Milan Compétition dans les discussions. Et pour cause, cette année l’écurie a remporté une épreuve au général avec une “petite” Peugeot 308. Avec six podiums en sept courses dont deux victoires, la #78 s’empare du titre dans le trophée le plus disputé, le T3 ! Entre les Seat Cupra, Lotus Elise et autres 308, l’écurie Milan a devancé le BRS Racing Team pour la gagne. La #26 termine deuxième, très peu de points devant la Lotus #111 du GTR 33. La bataille aura été intense tout au long de la saison entre tous les acteurs avec des pigistes de luxe comme le GL Racing, vainqueur de deux épreuves.
T4 : Vendée GP marque son retour
On a pu voir certaines des plus belles voitures de la saison en catégorie T4 : BMW M2 CS, Alpine A110 Cup et bien d’autres. L’écurie Vendée GP by L’Écurie revenait dans la compétition après une année blanche avec leur Porsche Cayman #85. La victoire au Mans et une deuxième place au Castellet permet aux Vendéens de remporter leur classe. Le Team Selaneuf termine deuxième avec la Porsche 996 Cup #18, quelques unités devant l’Alpine A110 Cup #93 du Chazel Technologie Course.
T5 : bataille jusqu’au bout pour K-Worx
Engagée dans une bataille à trois pour le podium et la victoire, l’écurie K-Worx termine la saison avec des objectifs à moitié remplis. Si la Ginetta #96 s’est emparée de la victoire de classe avec deux victoires et quatre podiums, la voiture soeur, la #95, termine troisième après une casse mécanique au Mans. Propulsée sur le devant de la scène dès les essais de pré-saison, l’écurie Acqua Rossa et la Lotus Exige #37 ont créé la surprise. L’équipage habitué du sprint s’est très vite adapté à l’endurance, sur une voiture très rapide et très fiable. Avec deux victoires dont une au général, la #37 s’intercale entre les deux Ginetta au classement du T5. Mention spéciale pour l’Audi #6 du Fullmotorsport, souvent très rapide en qualifications, mais qui n’aura jamais pu concrétiser en course.
T6 : solides performances pour TM Evolution
La catégorie T6 s’est presque transformée en Ligier JS2 R Cup en 2021. Plusieurs équipes disposant de la voiture de course française ont participé à la saison complète, avec de belles performances au général à la clé. Le TM Evolution remporte la catégorie sur la #25 avec trois victoires et deux podiums, lui procurant une avance suffisante pour être titrée avant la finale. Le TRF Racing termine deuxième avec la #666 avec deux victoires au compteur, juste devant la #44 de l’écurie Extrême Limite. Nous avons pu découvrir sur la fin de saison le kit Endurance de la JS2 R et à la vue des performances et du look ravageur, nous espérons revoir encore plus de ces voitures l’an prochain !
RSR : un final à couper le souffle pour Pro Race
S’il y avait une catégorie à suivre cette saison, c’était bien le RSR, réservé aux Clio IV. Le challenge supporté par Renault Sport a tenu ses promesses en nous livrant une compétition exceptionnelle. Les champions en titre auront tout donné pour garder leur couronne, en vain. La Clio #77 du Pro Race remporte la catégorie. Les nouveaux vainqueurs du trophée ont gagné trois épreuves contre deux pour leur rivale, la #5 du Touzery Compétition. Celle-ci réalise tout de même une belle performance en prenant également la troisième marche du podium avec la #59. La classe aura vu de nombreux pilotes s’affronter, de très jeunes pilotes aux gentlemen les plus confirmés. Et cela n’est pas prêt de s’arrêter en 2022 !
Free Racing Berline/GT : la qualité et la quantité
GT : domination de Franck Diversay
La surpuissante Solution F #16 de Franck Diversay a dominé ses concurrentes en piste cette saison. Le pilote du Team Motors 86 a, en effet, remporté toutes les courses dans lesquelles il est parti, sauf une à Lédenon. Avec un meeting de plus au compteur, l’Aston Marting #7 du duo Vincent Bialostotski et Pascal Bernard n’est pas passé loin de la victoire. Malheureusement, avec quelques podiums de moins et des soucis au Mans, la #7 termine deuxième après avoir été en tête plusieurs fois. Les deux pilotes ont, tout de même, montré une belle pointe de vitesse et peuvent être fiers de leurs performances. Derrière, pour 60 petits points seulement, la Porsche #26 du Lamo Racing Car et d’Alexandre Lafourcade et Alain Colomeda termine troisième après de belles performances et plusieurs fois en pôle position.
Berline : des performances dans la durée pour JMRP
Dans la catégorie des berlines, le duo Guillaume Lentier et Rudy Burot a été l’un des plus assidus. Au départ de sept des huit épreuves du championnat et toujours dans les meilleures positions, la Peugeot 308 #27 remporte la classe pour la deuxième saison consécutive, avec une belle avance sur ses poursuivants. Derrière, pour sa première saison au volant de la 308 #85, Mickaël Alaurent a impressionné ses adversaires. Le pilote du Micka Racing signait plusieurs victoires devant les ténors de la catégorie et termine deuxième au classement.
Troisième, mais non loin de la #85, Hervé Boujouau et sa Volkswagen Golf #11 ont également joué le devant de la scène en berline. Le pilote, qui participait également au TTE Pirelli Series, a manqué quelques manches qui auraient pu lui faire remporter les points nécessaires à la victoire. Nous pouvons également féliciter Patrick Fessler sur la Peugeot RCZ #5 qui s’incline en quatrième position, avec une voiture moins puissante et de nombreux soucis mécaniques sur la fin de saison.
RSR : à une place près pour Michel Leal
Comme en TTE Pirelli Series, le challenge Renault Sport Racing s’est joué dans la dernière course de l’année, entre les deux pilotes de tête. Michel Leal remporte le trophée après sa deuxième place dans la dernière course du Mans contre Alain Rebus, pour seulement 10 points au classement. Le pilote de la #49 s’impose après de nombreuses victoires tout au long de la saison. Le duel entre les deux hommes a animé le paddock et on entendra encore parler de ces deux pilotes l’année prochaine.
Avec moins d’épreuves au compteur, Florent Jolivet termine à une belle troisième place. Le pilote du Chotard Team avec la #44 signe une belle performance avec 11 victoires et quatre podiums en 15 courses. De nombreux concurrents sont venus s’affronter en Clio III et gageons qu’on reverra ces belles batailles la saison prochaine !
Free Proto : des pilotes de plus en plus affûtés
En Free Proto, il y avait Alexandre Lafourcade et les autres. Le pilote, déjà sur le podium final en Free Racing GT, a dominé sans partage la catégorie des prototypes au volant de la Norma M20 FC #777. Comptabilisant 17 victoires et deux podiums sur 21 courses, l’écart de points au championnat est considérable avec le reste du plateau. Mais si la #777 a presque toujours gagné, elle n’a pas été imbattable et des pilotes aguerris ont pu saisir leur chance au bon moment.
Derrière, la bataille était splendide. Les habitués du Free Proto s’en sont donné à cœur joie et le podium final n’a été dévoilé qu’à la toute fin de saison. Louis Bureau, du haut de ses 74 ans, termine deuxième sur la Norma #140. Le doyen de la catégorie s’est imposé au Mans face à Christian Labarbe sur la Norma #121.
Formule Renault Cup : la formule de promotion référence
A : Antoine Miquel en route vers les étoiles
Après Antoine Robert en 2020, c’est un autre Antoine qui reprend le flambeau en Formule Renault Cup : Antoine Miquel ! Le jeune pilote de l’écurie STAC n’en était pas à son coup d’essai en sport automobile, mais a montré de superbes performances en piste. Il remporte huit victoires sur 14 courses disputées. La #8 s’impose donc au final devant la #5 de la féminine Adeline Prudent. Avec une pointe de vitesse un tout petit moins élevée que son concurrent principal, la jeune femme termine tout de même à une très belle deuxième place, devant de nombreux pilotes expérimentés dont Alain Rebus, troisième, sur la monoplace #46.
Nous pouvons également féliciter tous les jeunes pilotes venus donner du fil à retordre à nos gentlemen et nos champions : Hugo Carini, Jérémy Clavaud, Adrien Laissac, Maxence Benech et Enzo Taterka pour ne citer qu’eux.
A1 : Patrick Boutin, vainqueur d’une rude concurrence
Au volant de monoplaces moins rapides, mais pas moins véloces dans des conditions piégeuses, les Formule Renault de la catégorie A1 ont fait le spectacle en piste. De nombreuses fois, sous la pluie, et même sur le sec, les pilotes se sont incrustés dans les batailles des pilotes de la classe A. Au final, Patrick Boutin remporte pour la deuxième saison consécutive face à Pierre Lemasson et Claude Yver. Le pilote du Team Boutin sur la #37 s’est imposé à sept reprises en 12 courses.
Gentleman : Alain Rebus élu meilleur gentleman
Dans la catégorie des gentlemen, Alain Rebus a été le pilote le plus assidu en participant à toutes les épreuves du championnat. Pas toujours victorieux, mais toujours sur le podium, le pilote Lamo devance Serge Coperchini sur la #24 et Thierry Aimard sur la #15. Dans une catégorie qui regroupe d’anciens pilotes et de purs gentlemen souhaitant se faire plaisir, la lutte a été intense, mais très fair-play et on en redemande pour 2022 !
Free Endurance : des débuts encourageants
Général : des performances au top pour TGB
La première saison du Free Endurance a tenu une grande part de ses promesses. Si le nombre de concurrents n’a pas été celui attendu, les retours de tous les participants ont été positifs et tous sont revenus pour disputer la fin du championnat. Les courses ont d’ailleurs été serrées, parfois jusque dans le dernier tour ! Mais il fallait bien un vainqueur et le Free Endurance a prouvé que la vitesse ne faisait pas tout.
Présent sur chaque épreuve cette année, le Team TGB remporte le championnat après la dernière manche de Dijon. L’équipage de la Peugeot 208 RC #15 n’a gagné aucune course au général, mais ses excellents résultats et sa régularité ont permis d’engranger un total de points conséquent. Également en 208, l’écurie du Site de Poissy termine deuxième au classement général avec la #378. Enfin, le team CDRS est arrivé à la mi-saison et a tout de suite été dans le bain. À bord de la Clio III #9, les pilotes ont remporté deux courses et signé un podium, leur permettant de rattraper leur retard au classement. Félicitations à tous les pilotes et toutes les équipes qui se sont battus en piste, notamment le FT Performance et leur Twin Cup Evo qui effectuait sa toute première saison en Endurance.
208 : la régularité devant la vitesse
Premiers au classement général, le Team TGB et le Site de Poissy montent également sur le podium des 208. Après une belle saison et des résultats encourageants, le Garage 69 termine troisième du Trophée 208 avec la #169. Au total, près de 20 équipages ont roulé dans cette compétition, avec de belles bagarres et des pilotes heureux à l’arrivée.
206 : Villefranche au top des petites lionnes
Dans la dernière catégorie du Free Endurance, les 206 S16 ont prouvé leur vélocité sur la piste. Pas toujours devant en qualifications, les petites lionnes ont su se montrer en course, en signant des performances remarquables au milieu des Clio IV, Clio III et 208. C’est le Team Villefranche qui remporte la classe avec trois victoires au compteur. La #974 a devancé la #127 du Rally Raid 23 et la #845 du C85C by SLD Compétition.
Trophée 1300 Mitjet : la résurrection du sport auto pour tous
Le Trophée 1300 Mitjet a réservé de nombreuses surprises en 2021. Nous pourrions qualifier la saison de renaissance pour la discipline avec de nouveaux pilotes au volant, de nouvelles équipes, mais surtout, une excellente ambiance que l’on n’avait pas connue depuis des années. Les concurrents Mitjet nous ont régalés, en piste comme en dehors. La catégorie a d’ailleurs vu l’arrivée de concurrents au palmarès étoffé comme Florent Tafani ou encore de jeunes loups comme Enzo Redcent.
Après 24 courses, Olivier Biotteau est sacré champion de la Mitjet 1300. Le pilote du MRT Compétition a réalisé un record en remportant 19 épreuves sur 22 au volant. Tantôt bien devant, tantôt dans les pelotons de tête suivant les conditions, la #27 a maîtrisé son sujet de bout en bout. Ses concurrentes principales auront tout tenté pour essayer de la déloger, mais sans succès. Franck Bussonnais sur la #84 marque tout de même les esprits avec sa deuxième place et une belle progression depuis la saison passée avec le Sunset Racing. Jérémy Lusseau, quant à lui, monte sur la troisième marche du podium final, après de belles performances au volant d’une auto bien décorée avec le Team Plantier. Mentions aux pilotes féminines de la saison et notamment à Agathe Moiret qui termine à une belle huitième place sur 54 pilotes avec la Mitjet #19.
Trophée Endurance Proto : une évolution marquée
Relancé en 2021 avec l’Endurance Cup by Funyo, le Trophée Endurance Proto a permis de voir rouler de très belles autos sur nos épreuves, mais également des pilotes chevronnés. Au volant de la Funyo SP05 Evo #223, le BELT Racing s’est imposé au championnat. L’écurie comptabilise une victoire et une troisième place, mais a toujours terminé dans les points. À la deuxième place, nous retrouvons la Funyo #269 d’Uber Modern, elle aussi souvent dans le top 5 en course. Enfin, le podium est complété par la Funyo #261 du Spirit of 78.
La fin de saison 2021 clôture le chapitre du Trophée Endurance Proto sous son format actuel et nous remercions tous les concurrents ayant partagé ces moments avec nous depuis les débuts du TTE.
Trophée Wolf Thunder : une compétition passionnante
Pour sa première saison dans l’Hexagone, le Trophée Wolf Thunder France se déroulait avec les épreuves du TTE. Le constructeur Wolf Racing démarrait un championnat français après plusieurs années de compétition en Italie. Entamé à Dijon-Prenois, le Trophée Wolf a tout de suite tenu ses promesses en terme de spectacle. Si le plateau n’a pas toujours été au rendez-vous, la qualité des pilotes présents a permis de suivre des courses passionnantes en piste.
Pour cette première édition, Steve Brooks s’est imposé au classement général. Tout de suite dans les meilleurs chronos, le pilote de la #14 a remporté quatre courses et est monté à quatre reprises sur le podium. Ses performances lui ont permis de décrocher le championnat devant les membres de la famille Roussel. Joel, le frère, termine deuxième sur la #23, quelques petits points devant la soeur Sonia sur la #7. Ce podium est également le même en catégorie Gentlemen (plus de 40 ans).
Dans la catégorie des moins de 40 ans, Jérémy Mérirès s’est imposé sur la #8. Le pilote de Stunt et tout juste couronné Champion de France de Drift, a devancé Timothé Buret, jeune pilote LMP2. Mattéo Roccadelli complète le podium avec la #91.
L’élan pris lors de cette première saison permettra sûrement à la discipline de grandir en 2022. On espère revoir le Trophée Wolf Thunder très vite !
Le Trophée Tourisme Endurance remercie encore tous ses concurrents pour cette belle saison sportive. Avec 12 épreuves au compteur et des manches inouïes comme Le Castellet ou Le Mans, il est temps pour les équipes du TTE de clôturer l’année. Nous sommes dès à présent tournés vers 2022 qui promet encore d’être une saison palpitante !
À l’année prochaine !