Cette saison, nous continuons de vous présenter les différents intervenants du TTE. Qu’ils soient en bord de piste, à l’administration, ou à courir partout pour régler les problèmes sur les épreuves, ils font partie du Trophée Tourisme Endurance. Aujourd’hui, on vous parle d’un membre historique et iconique du TTE : Elliott Bolaffi.
Pour ceux qui ne vous connaissent pas, pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Elliott Bolaffi, j’ai 66 ans. Au sein du TTE, je m’occupe du chronométrage en collaboration avec Christian Gueguen et des classements. À côté, je suis team manager d’une petite équipe qui engage des voitures en TTE et ailleurs.
Quel rôle avez-vous au sein du Trophée Tourisme Endurance et depuis combien de temps ?
Je m’occupe de la gestion du chronométrage depuis que nous le réalisons nous-mêmes (dans l’équipe) donc cela fait déjà quelques années (rires). J’ai aussi servi de cuisinier durant les premières années. En 2010 première saison du TTE , je n’avais pas encore intégré l’équipe, mais je faisais partie des concurrents.
Comment êtes-vous arrivé dans le sport automobile et plus particulièrement dans le TTE ?
J’ai toujours été fan de sport automobile. Quand je suis revenu de l’armée en 1974 et que j’ai commencé à travailler, j’ai rencontré une collègue dont le mari disputait des épreuves en rallye. C’est comme ça que j’ai commencé à m’intégrer personnellement au sein de ce monde. Au début, je l’aidais à préparer la voiture et sur les épreuves, je participais à l’assistance. Petit à petit, j’ai intégré un club SRT (Simca Racing Team) et j’ai eu la chance de rencontrer beaucoup de personnes formidables. J’ai continué avec elles le sport automobile pendant des années en tant qu’amateur.
Pour le TTE, cela s’est fait assez rapidement dès le début du championnat. Nous participions à la deuxième course lors de la première année, et j’avais repéré une erreur dans les classements. J’appelai alors Jean-Jacques (Hengel), un des deux organisateurs, et il me répondit simplement que je n’avais qu’à les faire moi-même, car ils étaient trop occupés. Et nous y voilà (rires). On se connaissait déjà à l’époque et ce n’était pas du tout pour le chambrer et sa remarque était sensée, car l’équipe du TTE ne comprenait que trois membres à l’époque, difficile donc de tout gérer correctement !
Quel est l’atout principal du TTE selon vous ?
C’est à coup sûr la convivialité pour moi. Le TTE est également une des compétitions les moins chères en France, avec une très bonne qualité de service. Le rapport qualité/prix/temps de roulage est quasiment imbattable !
Y a-t-il un mot qui ressort pour vous qui décrit le TTE et son ambiance ?
Je dirais la sportivité ! Les épreuves se passent généralement bien et on remarque souvent de l’entraide dans le paddock, malgré la professionnalisation des équipes. Cet esprit demeure depuis les débuts du TTE et c’est vraiment agréable. Personnellement, en tant que concurrent et team manager, c’est ici que je roule et pas ailleurs.
Avez-vous une anecdote à raconter à propos de vos années au TTE ?
Depuis treize ans que je travaille au sein du TTE, j’ai pu rencontrer un grand nombre de personnes, que ce soient des dirigeants de grandes entreprises comme des mécaniciens de village. Et ce qui est beau dans le sport automobile et plus particulièrement au TTE, c’est que tout le monde fait abstraction de sa position sociale en dehors des circuits. L’exemple le plus flagrant serait bien entendu Carlos Tavares avec qui il est tout à fait possible de discuter en toute simplicité entre deux stands.
Merci, un dernier petit mot pour nos lecteurs, pilotes, équipes ou membres du TTE ?
Entre chaque manche, il me tarde de revenir sur les circuits pour retrouver cette bonne ambiance. Alors MERCI de la cultiver lors des épreuves ! J’ai autant hâte de revoir les concurrents que les membres de l’équipe du TTE sur les circuits !