Cette année, nous souhaitons présenter les membres du TTE au grand public. Qu’ils soient en bord de piste, à l’administration, ou à courir partout pour régler les problèmes sur les épreuves, ils font partie du Trophée Tourisme Endurance. Aujourd’hui, focus sur Yannick Dondel.

Pour ceux qui ne vous connaissent pas, pouvez-vous vous présenter ?

Yannick Dondel, je suis co-organisateur du Trophée Tourisme Endurance avec Jean-Jacques Hengel et Fabrice Reicher.

Quel rôle avez-vous au sein du Trophée Tourisme Endurance et depuis combien de temps ?

Si je ne dis pas de bêtise, je fais partie du TTE depuis 2015. Le temps passe si vite (rires). Au sein de l’équipe, je suis associé à Jean-Jacques et Fabrice, les fondateurs du championnat. Ma mission concerne plus toute la partie administrative et financière, ce qui correspond plus à mon savoir-faire dans la vie de tous les jours.

Comment êtes-vous arrivés dans le sport automobile et plus particulièrement dans le TTE ?

J’ai un parcours basique de passionné. J’ai d’abord pratiqué le karting durant ma jeunesse, environ 7 ou 8 ans, et après je suis passé à la voiture. C’est de cette manière que j’ai rencontré Jean-Jacques. On a ensuite commencé à rouler en Rencontres Peugeot Sport. C’est là que nous avons rencontré Fabrice, qui nous a rejoint plus tard après pour rouler ensemble. Une rencontre entre passionnés qui a donné naissance au TTE. 

Au moment de la création du championnat, je n’étais pas tout à fait disponible pour les accompagner. Plusieurs années après, alors que le TTE prenait une ampleur de plus en plus importante, l’équipe a fait part de son besoin. Je les ai rejoints pour les accompagner dans le développement et la croissance du championnat. En tout cas, durant tout ce temps, je suivais de près le travail de Jean-Jacques et Fabrice.

Quel est l’atout principal du TTE selon vous ?

Il y a en plusieurs je pense. Le premier atout qui me vient à l’esprit serait la convivialité. Dans le sens où nous faisons les choses sérieusement sans se prendre trop au sérieux. Pour beaucoup de pilotes, la course reste un loisir. Cela veut dire qu’il faut préparer les épreuves sérieusement, tout en sachant que l’ambiance est conviviale et que les gens souhaitent avant tout passer un bon moment. 

Après la convivialité, je dirais la maîtrise des coûts. Malheureusement, dans le sport automobile, ceux-ci peuvent vite déraper. Notre volonté à tous les trois est vraiment de maîtriser ces coûts et faire en sorte que le sport automobile soit le plus accessible possible.

Y a-t-il un mot qui ressort pour vous qui décrit le TTE et son ambiance ?

Le TTE est pour moi un espace de liberté et nous souhaitons que cela le reste. Aujourd’hui quand on se rend sur les circuits, il y a trop de gardiens, de barrières. Il faut des badges, des bracelets, tout un tas de choses qui réduisent la liberté sur les épreuves. 

Notre volonté est que le TTE reste un espace de liberté. Je pense que c’est très important pour nos concurrents, ils ne viennent pas pour être badgés.

Avez-vous une anecdote à raconter à propos de vos années au TTE ?

Il y en a sûrement beaucoup ! Ce qui ressort plus qu’une anecdote pour moi, c’est l’ambiance de l’équipe. Principalement les bons moments que l’on passe quand nous sommes tous ensemble, comme les repas. Ils se font dans une ambiance très chaleureuse et cela, quelque part, c’est pour moi l’ADN du TTE. 

Au-delà de la compétition, nos épreuves sont aussi une occasion de se réunir. Réunir des passionnés, qu’ils soient concurrents, mécaniciens, partenaires ou même accompagnants. Le TTE forme une équipe, de personnels techniques ou bénévoles, et nous passons tous d’excellents moments ensemble. Je retiens ça plus qu’une anecdote en particulier. 

Merci, un dernier petit mot pour nos lecteurs, pilotes, équipes ou membres du TTE ?

Un grand merci à tous. Le travail que nous faisons avec Jean-Jacques et Fabrice est assez intense, mais ne se voit pas forcément. Toute cette préparation en amont pour un seul week-end de course, c’est du boulot ! Et effectivement, une fois sur place ou même en ligne, c’est toujours très agréable de savoir que des gens suivent ce que nous faisons et viennent sur nos épreuves. C’est notre récompense à nous quelque part.