Depuis le début de la saison 2022, le TTE Pirelli Series s’est orienté vers des courses réservées aux grosses berlines et aux GT. Les plus petites voitures roulent désormais en Free Endurance : LA discipline Endurance réservée aux berlines de moins de 220 CV. Nous sommes allés à la rencontre de nos pilotes et team managers pour évaluer les retombées de ces changements.

Un nouveau fond, une même forme : 4 heures d’endurance

Disputées avec le même format depuis plus de 13 ans, les courses du TTE puis TTE Pirelli Series n’ont en rien changé dans la forme. Plusieurs catégories de voitures se mélangent et cela donne lieu à plusieurs courses dans une seule et même épreuve : passionnant à suivre, mais surtout à vivre !

Michel Pochon, pilote du Team Selaneuf, se souvient : “Au départ, nous roulions en Sprint avec notre équipe. Mais lorsque nous avons découvert l’Endurance, il a été difficile de s’en défaire et aujourd’hui, nous ne faisons plus que cela.”

C’est aussi le cas de Séverine Roy, pilote du team W-Autosport, qui est passé du Drift au Grip en l’Endurance : “J’ai découvert une discipline extraordinaire, que je peux partager avec des amies au volant et ça, c’est extraordinaire !”

L’Endurance plaît et continue de ramener de nouveaux adeptes chaque année. C’est pour ces raisons que le TTE réalisait des scores impressionnants en course avec jusqu’à 62 voitures en piste au Mans pour la finale 2019.

Mais c’est justement ce nombre qui a posé problème. Les concurrents aux deux extrémités du spectre de puissance se retrouvaient parfois avec plusieurs centaines de chevaux de différence. Un problème pour eux, qui ne pouvaient pas exploiter leurs machines à leur plein potentiel : les uns devant souvent slalomer, les autres devant passer leurs courses les yeux dans les rétroviseurs.

Suite à ces soucis, les organisateurs du TTE décidèrent de séparer les plateaux pour redonner un cadre sécuritaire pour chacun et favoriser le plaisir au volant. Le format, lui, n’a pas changé !

Une sécurité en piste bien plus importante

Avec une division des plateaux, le TTE Pirelli Series s’est vu amputer d’une partie de son plateau. Une décision qui a ramené un cadre sécuritaire optimal ainsi qu’une augmentation des performances des deux côtés. 

Damien Médina, team manager du GL Racing nous raconte : “Le cadre a évolué et nous permet aujourd’hui d’exploiter les autos à leur maximum.”

Séverine Roy ajoute : “Avec les différences de puissance et de pilotage de chacun, la situation est bien plus stable aujourd’hui pour prendre du plaisir. Il est difficile de gérer le trafic devant et derrière quand on commence le sport automobile, ce qui était mon cas en 2019.”

Grâce à ce double plateau, les concurrents peuvent désormais pleinement s’exprimer en piste. La séparation a cependant amené un seul bémol, le nombre de voitures a forcément été divisé par deux.

Michel Pochon : “Cela nous a fait bizarre au départ, car nous étions au milieu du plateau avant, mais c’est une nouvelle période qui nous permettra de nous dépasser en matière de performance malgré la ‘vieille” Porsche 996 Cup que nous faisons rouler !”

“Forcément, le plateau est moins impressionnant, mais les courses restent serrées avec nos concurrents directs. Nul doute que la formule attirera de nouvelles équipes avec le temps pour revenir à de très beaux plateaux homogènes au niveau performance !” conclut Jérôme Médina.

Avec un cadre idéal, les plus beaux circuits français et une compétition adaptée aux débutants comme aux plus aguerris, le TTE Pirelli Series reprend le chemin de la croissance comme aux débuts du Trophée Tourisme Endurance. Dans ces conditions, qu’attendez-vous pour venir vous y essayer ?